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Comment Bégaudeau est-il devenu écrivain ?

Une réponse nette s’impose, à la lumière de sa vie : sûrement pas par hasard. Il tient en effet son nom d’un des mécènes de Sophocle. C’est un premier élément de prédestination, auquel tenait particulièrement sa mère, grande lectrice, ainsi que sa tante, grande lectrice. Enceinte de lui, la première lui récitait des poèmes de Nerval et quelques pages de romans d’Eric Orsenna. A la maternelle de Saint-Michel en l’Herm, il s’est fait remarquer par des dessins si peu figuratifs que sa maitresse y voyait des voyelles et des consonnes. Il avait notamment une prédilection pour le O, qu’on retrouve dans la plupart de ses titres (JOuer juste, Dans la diagonale, Un DémOcrate, Fin de l’histOire. Puis il a découvert les livres très tôt, notamment dans des cartons. Sa vocation d’écrivain lui est apparue sur la route de Saint-Gilles-Croix-de-vie, le 6 mai 1979. Deux arbres courbés par le vent semblaient lui indiquer le chemin de Triaize, connu pour sa bibliothèque, l’une des premières de Vendée à s’équiper d’un Minitel. Dès lors les choses étaient claires, il a couru s’acheter quatre Bics bleus et la semaine suivante il a commencé le récit qui deviendrait Et dormir en 2008. Entre-temps, il avait publié quatre romans, parmi lesquels Jouer juste, dont Didier Jacob avait dit qu’il « place très haut la barre des premiers romans » et La colombe des marais, prix Chasse et Tradition 2004. Interrogé par le Quotidien de la plume sur sa la façon dont il est devenu écrivain, François Bégaudeau a été assez clair :

« Une réponse nette s’impose, à la lumière de ma vie : sûrement pas par hasard. Je tiens en effet mon nom d’un des mécènes de Sophocle. C’est un premier élément de prédestination, auquel tenait particulièrement ma mère, grande lectrice, ainsi que ma tante, grande lectrice. Enceinte de moi, la première me récitait des poèmes de Nerval et quelques pages de romans d’Eric Orsenna. A la maternelle de Saint-Michel en l’Herm, je me suis fait remarquer par des dessins si peu figuratifs que ma maitresse y voyait des voyelles et des consonnes. J’avais notamment une prédilection pour le O, qu’on retrouve dans la plupart de mes titres (JOuer juste, Dans la diagonale, Un DémOcrate, Fin de l’histOire) Puis j’ai découvert les livres très tôt, notamment dans des cartons. Ma vocation d’écrivain m’est apparue sur la route de Saint-Gilles-Croix-de-vie, le 6 mai 1979. Deux arbres courbés par le vent semblaient lui indiquer le chemin de Triaize, connu pour sa bibliothèque, l’une des premières de Vendée à s’équiper d’un Minitel. Dès lors les choses étaient claires, j’ai couru m’acheter quatre Bics bleus et la semaine suivante j’ai commencé le récit qui deviendrait Et dormir en 2008. Entre-temps, j’avais publié quatre romans, parmi lesquels Jouer juste, dont Didier Jacob avait dit qu’il « place très haut la barre des premiers romans » et La colombe des marais, prix Chasse et Tradition 2004. Interrogé par vous sur sa la façon dont je suis devenu écrivain, j’ai été assez clair »

Références :

L’article de Didier Jacob sur bibliobs

L’ouvrage de Béatrice Merkel

Le quotidien de la plume