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D’âne à Zèbre : l’interview !
A l’heure où s’écrivent ces lignes, nous sommes le 7 janvier 2014, et l’heure, 10h15, est solennelle, puisque demain 8 janvier sort D’Âne à Zèbre, d’ores et déjà considéré comme un des meilleurs livres sorti en janvier de l’Histoire. Livre « simple et lumineux » (Jean-Michel Apathie), mais qui accepte d’être éclairé par quelques balises orales de l’auteur. La vidéo ci-dessous contient donc, en exclusivité, la première interview de François Bégaudeau, frère de Nathalie Bégaudeau épouse Colas, sur ce livre « simple et lumineux » (Antoine de Caunes)
62 Commentaires
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Pas l’habitude de commencer un livre n’importe où, mais là j’ai commencé par « Vie ».
J’ai souri à « ponctuel pathologique » parce que je le suis aussi, et puis j’ai surtout pleuré.Et me suis demandée pourquoi le récit de cette mort là me touchait autant ?
parce ce qu’il y a Kanter et saucisson, Franprix et Carrefour
parce qu’il y a NDDL
parce qu’il y a une mort, et plein de vies autour, avec leurs emplois, leurs maladies
parce qu’il y a un groupe d’amis
parce qu’il y a des gestes concrets
parce qu’il y a une bonne blague des ambulanciers qui méritait plus de rires
parce qu’il y a « les silences insupportables et les brouhahas déplacés »
parce que j’ai pensé à la fin de « 120 battements par minute », à l’appartement qui se remplit, à la façon dont chacun se débrouille dans ce moment là, et à ce canapé qu’on arrive pas à déplacer
parce que j’avais un ami
parce que : « la pire des réalités alimente ma joie d’exister »
…
Après j’ai lu « Deleuze », j’en parlerai une autre fois.
Sur Deleuze, j’ai bien aimé ton énumération sur l’abécédaire, et je me suis demandée à mon tour ce qui était resté pour moi : la tique, l’aboiement du chien, écrire pour (à l’intention de et à la place de), les duos comiques en amitié et comment aussi un mot, une expression prononcé par quelqu’un fait que tu sais que tu seras jamais copain avec lui, la phrase par le milieu, écrire dans une langue étrangère, délirer, les devenirs, la gauche/ la droite avec l’histoire de l’adresse postale, le dernier verre, les surfeurs et le pli, le sale petit secret, le pull mauve et les ongles en spirale, les fins de bobines, et la belle voix de Claire Parnet, l’idée de penser plus (pas dans le sens davantage mais plus loin).
Bon je vais pas faire un post par lettre ! Je reviendrai quand je l’aurai terminé.
Peut être emporterai-je le Prix Nelly Kapriélian de la critique la plus en retard de la planète. Mais en même temps c’est pas vraiment une critique.
J’aime bien que le A, Ane, soit aussi B, Balthazar, et que la rumination entraîne le fait de manger, alors qu’on mange puis qu’on rumine. Dès le début une lettre entraîne la suivante, mais la suivante précédait déjà la première, l’ordre n’est pas si important ! La liberté, oui.
Puis vient la Bouche et ce sera d’oreille que l’on parlera, et du son direct au cinéma. Une bouche pour manger, une bouche pour parler, pour dire des mots.Des mots comme timidité, paresse ou trahison , « les termes abstraits sont les plus insidieusement faussaires », pour lesquels on inventera le théorème du chimpanzé. Le chimpanzé est un animal, et animal le premier mot de l’abécédaire de Deleuze.
Et pour toi aussi l’animal est le premier, l’âne donc.
Commencer comme lui, une façon de le reconnaître comme maître, oui mais parmi d’autres ; et choisir l’âne quelle malice ! puisque le maître peut couvrir d’un bonnet d’âne celui qui ne sait pas.
Puissance de l’un Deleuze, impuissance de l’autre, Eric.
Eric n’est pas un âne mais Eric s’entête, refuse, Eric est négation permanente. Eric n’est pas drôle, Eric n’a pas d’humour. Comme Aude L., une fille de ma classe au collège, bonne élève mais qui demandait sans cesse après une blague : c’est une blague ? Et c’est sûre qu’après la blague de Patrick elle aurait demandé « c’est une blague ?» et même précisé « mais c’est pas une oreille, c’est une narine, pourquoi tu dis ça ? ». Si Eric est l’inverse de la pensée, Aude est l’inverse de l’humour.
Le contraire.
Le faux et le vrai, je suis là dans mon élément, « tronquée la fiction qui ne documente rien. Tronqué, le documentaire qui ne fabule pas » « Oh une biche ! » dit Hélène Fillières dans « Un homme, un vrai », mais ici il est déjà question de poisson, de Gus, de fable, d’oubli, et de l’immensité du cerveau.
Un cerveau qui pousse un peu plus loin sa réflexion sur le vrai et le faux, et y intègre la falsification, la tragédie jouée par des tragédiennes. Cinéma filmé, littérature écrite, en voilà des idées ! Là l’impur s’invite. On décortique ce qui arrive quand une femme se fait siffler, la multitude de ses émotions, oui ça c’est juste, voilà un récit non falsifié qui fait entrer toutes les nuances de ce que l’on peut ressentir..auquel j’ajoute une phrase dite un jour par ma sœur -dont l’honnêteté me combla-.. « si encore le mec était beau ». Merci.
De l’impur on passe à l’irritation, et à l’une d’elle la jalousie, et l’on apprendra ici le plaisir du laisser vivre. On l’a expérimenté ça aide à le comprendre. On se souvient de ce rôle de détective qui ne nous déplaisait pas toujours (puisque ça prouvait quand même qu’on était futée) de la recherche de signes , d’avoir pensé en même temps salaud et salope, et puis du jour où on a fini par s’en foutre.
Pour moi, l’enchaînement Jalousie / Kundera fonctionne très bien. « L’insoutenable légèreté de l’être » étant en partie le récit d’une jalousie indépassable. C’est ce que j’aime aussi dans cet abécédaire, parfois les enchaînements sont des glissements, parfois des sauts (en hauteur, en longueur, et en profondeur).
Mais à Kundera on ne parlera pas de Kundera, car l’abécédaire est plein de surprises, mais de Punk rock puis de métabolisme de classe. Je retrouve là la bourgeoisie cool, les corps mous, et la pensée qui va avec, et ce théorème de Doukie que j’ai mieux compris que celui du chimpanzé « qui met en doute la pertinence de la catégorie bourgeoisie ressortit à cette catégorie ».
Libertaire est lumineux, tout comme le mérite qui le suit .Dans ce trio Punk, Libertaire, Mérite, je retrouve « Histoire de ta bêtise », oui « Histoire de ta bêtise » est venu après, mais je l’ai lu avant. Les livres comme les dictionnaires on n’est pas obligé de les lire dans l’ordre.
Là Eric se métamorphose en Nino. Nino et Nani, verre à moitié vide et verre à moitié plein, renoncement et vitalisme, et re voilà le réel avec les faits divers, les people, le Q, Strauss Kahn. Et là je pense Crocodile, c’était la Une de Libération, l’affaire Strauss Kahn et la photo d’une femme nue devant la gueule d’un crocodile, photo extraite du film « L’Exercice de l’Etat ».
Ca m’a rappelée une autre affaire, suivie de prés : celle de Bertrand Cantat / Marie Trintignant. Et cette blague qui finalement ne me faisait pas tellement rire : on aurait préféré que ce soit Florent Pagny ! La vie serait tellement plus simple si les cons étaient méchants, et les bons, gentils. Mais n’insistons pas « Deux singes » ont très bien parlé de cette affaire.
On aborde Racisme et on approuve « un plaisir ne se raisonne pas mais se dépasse », et j’approuve plus encore le passage sur la femme au foyer -que toute féministe devrait entendre et concevoir avec tranquillité.
Le sel est bienvenu, et les parcours de Marx et Rancière aussi, qui ouvrent la voie à ce pauvre Antoine de Saint Fiacre qui ne sait plus quoi écrire pour se rendre intéressant, avant de découvrir qu’il faut déplacer le problème. Gus lui n’a pas de problème, il ne connaît pas le manque, il s’auto-suffit, il est en bonne compagnie avec lui même, et même quand son ami Nikolai meurt, ce qui l’emporte n’est pas la mort, mais le bonheur de le connaître et de penser à lui, à la vie. Quand on lit Vie on rencontre la mort, et on repart avec la vie. Ce chapitre là j’en ai déjà parlé (prière d’insérer dit-on), il est très beau, et cette situation, ce réel-là dans ce grand banquet fait d’histoires et de fables c’est vraiment bien. On imagine aussi comment un autre écrivain aurait pu mettre ce genre de récit à la fin ou au début d’un livre, là non. Sa place dans le livre redouble son histoire, la vie survit à la mort, et le livre continue après le récit de celle -ci-, tout comme Xavier était déjà présent avant ce chapitre. C’est par ce genre de choix là que je comprend mieux ce que peut signifier écrire.
Je comprends pas tout à ce bon William Will mais c’est pas grave. X par contre me rappelle les méthodes de mon prof de français de quatrième, Monsieur Gibus, qui pour donner des sujets de rédaction avait une méthode assez proche. Un chiffre, une page, un autre, une ligne, un autre, un mot….opération plusieurs fois répétées et quinze minutes plus tard, de drôles de sujets de rédaction (mais moins drôles que ceux proposés par William Will dans son numéro) comme Histoire d’un fauteuil, ou La mort d’une vieille folle. Nul disait-on, ce prof est nul, mais il m’a appris une chose, commentant une de mes rédactions il m’a dit c’est bien de mettre un élément anodin au début de la rédaction (un foulard), qu’on l’oublie, et qu’il revienne et devienne important plus tard (un linceul). J’ai retenu ça mais j’en ai vu les limites aussi, ça peut devenir un affreux truc de scénariste, exemple pour moi dans « Jusqu’à la garde », le mec déménage ses affaires, on voit la housse de fusil et on sait déjà qu’il l’utilisera.
Allez c’est déjà Z et Zèbre, le banquet est devenu cirque, et deux pots de peinture plus tard, c’est un Ane que voilà. Et c’est reparti. On peut relire le livre. Pas de fin, ni de début.
Je l’ai trouvé très chouette ce livre. Souvent léger, souvent profond. Et Gus, quel personnage.
Réel et fiction, faits et fantaisie, banquets et solitude, échos et correspondances, flèches et boucles. Quelque chose entre « Féérie générale » d’ Emmanuelle Pireyre et « Mille et une nuits » de Miguel Gomes.
Belle adéquation entre le fond et la forme, ce qui est dit nous est donné, ce qu’on n’attend pas arrive, un feu d’artifices -mais sans bouquet final.
Bravo !
Et peut être as tu déjà répondu à ces questions :
Comment l’as tu écrit cet abécédaire ?
Avais tu des mots / des personnes dont tu voulais parler ? puis des situations que tu as rapprochées d’idées et donc de mots ?
Il est arrivé comment, ce moment banquet ?
Et la forme circulaire, était-ce un point de départ?
J’aime bien cette façon de rendre compte d’une lecture. Merci.
François, comment ta matériophilie s’accommode-t-elle du hamburger ? Je suppose que cet aliment ne consiste pas autant que le sandwich, mais y trouves-tu tout de même ton compte ?
totalement
il n’y a vraiment qu’un banal scrupule bio-hygiéno-animaliste qui m’empêche de ne pas me nourrir exclusivement de hamburgers et de sandwich aux rillettes
Reprise de l’activité médiatique pour Deux Singes !ça ne m’étonne pas.Ce n’est pas un livre pour de l’immédiat qui mousse. Faut déguster, y revenir,prendre son temps.
Une info que je caserais bien là.
Mouais , elle est bien là.
avec A à Z, je sais pas pourquoi, je me sens je me vois tasser la terre avec mes pieds
Dis, François, qu’est ce qu’elle fabrique en ce moment, ton attachée de presse ? Elle est au ski?
@patricia: Ben non, regarde pat (tu permets que je te surnomme ? ça fait un moment que ça me démange la main droite ).
Alors ? C’est pas trop mal quand même.
Perso ça me rassure de lire david parce que pendant un instant j’ai cru que j’ étais cinglée.
Comme ça nous sommes au moins deux ce qui annule l’hypothèse de la folie, c’ est bien connu.
Nan moi, ce qui m’inquiète c’ est l’absence de françois ici.
Tu te rends compte, deux jours au moins qu’il n’est pas passé !
Attends, j’va te l’faire venir.
elle fait ce qu’elle peut
mais si un journaliste n’a pas d’appétence pour un livre, y a pas moyen
celui-ci fait pas envie, tant pis pour lui -pour eux.
@François Bégaudeau: Dis françois, je suis Olivier de la librairie Livre aux Trésors à Liège et j’aimerais te contacter par mail très vite. Peux-tu m’envoyer ton adresse à mon adresse : livreauxtresors@skynet.be ?
Merci beaucoup
Olivier
@patricia: Pfff, tu vois : un vrai gamin.
@patricia: Tiens, je te fais mon cadeau de noël en retard, ça te consolera.
Alors on danse.
@patricia: et avec la fève de noël svouplait.
@anne-laure: c’est bien parce que c’est toi ! jamais je n’aurais regardé un clip de ce type là. Mais une belle petite gueule, et sympa. je vais peut-être finir par aimer bien l’écouter. A suivre.
@patricia: Oh non ne t’oblige pas patricia.J’ai été lourde sur ce coup là. Je ne le referai plus. Promis. Juré. Craché.
@anne-laure: derrière la formule, il y a quelque chose de juste et d’important pour moi. J’ai souvent l’occasion de remarquer que je suis assez raide(nature? éducation !). Mon ouverture, ma tolérance (mot détestable, mais valable ici) sont plutôt de raison : instinctivement, ou au niveau primaire, c’est mon estomac qui réagit,en se contractant (le siège des sentiments, chez moi, ce n’est pas le coeur – organe- : 2 ou 3 syncopes d’émotion dans ma vie, c’est tout -. la jalousie, l’attente, le remords,l’irritation…chez moi c’est une araignée dans l’estomac). Et ces contractions fonctionnent d’abord comme des préjugés; dans un deuxième temps, j’analyse,c’est la raison qui intervient.Avec le temps, et beaucoup de réflexion,la raison l’emporte dans pas mal de questions,et est devenue réaction première. Mais j’ai encore beaucoup de boulot à faire là-dessus.
Ce site m’apporte beaucoup. Parce que la plupart des sitistes sont des gens très différents de moi, et que j’ai pour ce site et ces sitistes une véritable estime. Alors quand une proposition est faite, je vais voir.Le plus souvent, les videos de musique, j’arrête au bout d’une minute , ça ne me dit rien. Parfois je vais jusqu’au bout, parce que ça m’accroche, alors qu’au départ je ne l’aurais pas pensé.Donc j’évolue, j’ouvre mes portes à des choses inconnues, nouvelles,loin de mon pré carré habituel.Même chose pour les idées. Par exemple sans ce site, je n’aurais pas acheté le livre de Marcela Iacub Belle et bête,et ne l’ayant pas lu, j’en serais restée aux opinions ambiantes.Pan sur le nez de mes préjugés, la lecture m’a fait voir les choses tout autrement. J’aurais plein d’autres exemples.
Pour en revenir à Stromae, d’abord Formidable pour moi c’est du sous-Brel encore plus répandu. Mais il y a des sitistes qui aiment bien. Je suis allée voir, en particulier un reportage qu’avait posté François je crois.Et je le vois autrement. Je ne dis pas que je vais courir acheter son dernier CD, mais je regarde, j’écoute, j’évolue, ce n’est plus du raide non. par exemple sa chanson sur Césaria Evora,pas mal.
« C’est bien parce que c’est toi / vous », pour moi c’est plein de portes et de fenêtres qui s’ouvrent.
mais comment, je ne reçois pas les avertissements de commentaires ! Pourtant il me semble bien que cette fois j’avais coché !
@patricia: ça y est ! je l’ai !
@patricia: welcome in paradise again Patricia :- D
et bon grand kif de lecture!
@shash: Thanks Shash ! Le paradis c’est maintenant ! 😉
@Helene:
Helene? t’es là? He-leeeene !
…
– Quoi Gus? Je dois lui demander t’es où plutôt non, t’en es où? Ah oui, t’as raison /
Helene? T’en es oùùùù? / Ah, Helene,
…
oui, bonjour: t’sais pas c’qui m’arrive?
…
Je décolle pu du U de François enfin, du u de son d’ane à zebre.
Gus c’est Marcela tu crois? Il est une sorte de libertaire en tout cas, un libertaire tout déférent vis à vis des animaux en tout cas – cf .son fish dont il ne fait ni sushis ni sashimis ni ne le gante –
et toutes ses lignes sur l’autolibido..subliminée benh oui, forcément subliminée les psys, on le comprend même sans vous qu’est-ce vous croyez? Sont trop marrants ceux-là, bref.
Je suis coincée donc dans son U et c parce que je ne peux m’empêcher de gester et regester…/se caresser la cheville gauche avec le pied droit/…
jusqu’ici ça va à peu près…puis:…/s’agacer un pouce d’orteil avec l’autre/…
là aussi je suis,
encore que,
j’ai d’abord compris s’agacer un orteil avec celui voisin de son choix – pas accroché à la précision pouce sur ce coup là – ce qui m’a valu honte et moquades de mon moc à moi, celui qui me parle d’aventures oui, parc’que lui, il / sait / faire, le avec n’importe quel orteil j’aga çou çou çouille çouille mon orteil et mouds l’café
il sait faire, lui.
Là, j’en suis à réviser et souscrire à la même assurance que Gus, celle qui procure trois plaisirs tu sais: et de m’éprouver le génie de la rotule, et de me sensibiliser le mollet au contact du revers de cuisse, et de – non! Le troize je te le spoile pas, tu te poileras un bon coup tu verras –
pour peut-être juste après, rapport à Nikolai, arrêter de gigoter en tout sens et peut-être pleurer, ouais.
Mon parque-tapage embrasse le vie de la lettre v.
En le posant dessus pour, j’ai lu les premiers mots de François, ce déjà beaucoup d’amour m’en mets beaucoup aux yeux, ils se noient et j’étouffe un peu, petite frayeur,
merci d’être venue vite à mon appel et à vite, à très vite,
Gus serait une sorte de libertaire objectif, de libertaire sans le savoir -et par là plus puissamment libertaire que quelqu’un qui se saurait tel.
Pleutre, ça va être dur de ne pas spoiler. Si tu ne te désabonnes pas du fil(flux) avant de l’avoir lu, ça ne gâchera pas le plaisir, ça le différera.
De l’Amour volatile, Chapi-Chapo, une illusion de théâtre mais sans animaux, si je dis Jeanne parle bien c’est tautologique. Bien aimé l’entrée K. Avec du recul je trouve ma proposition d’abécédaire pas si mal. Le hasard des dés a donné un lot, beaucoup aimé aussi.
Très fort la décomposition de la blague comme celles des équations. C’est un essai scientifique. Il y a des protocoles, théories, paraboles et des équations.
De poétique en allant à du pur Bégaudeau on sourit jusqu’à croiser un fait divers, là on perd le sourire. Puis vient le V. On a resourit à l’entrée précédente pour ne plus sourire du tout avec cet âne que la nature a doté de rayures pour tenir à distance les prédateurs et se reconnaître entre eux.
Autant l’épilogue des Deux Singes était dans la vie celui de cet abécédaire ne l’est pas.
Ce livre m’a étonnée dans le sens où il diffère quelque peu de la tonalité habituelle.
Ça rejoint ce que FB disait sur une fin de phase. En tout cas encore une grande réussite. Contrairement à d’autres je ne me lasse pas des bonnes choses.
J’aurais bien une question (pire que celle d’un journaliste alors que j’ai lu livre intégralement et dans l’ordre). C’est à propos du lot. S’il fallait mettre un point sur un I ça serait lequel ? (Oui c’est con et en plus je crois avoir trouvé la réponse en posant la question 🙂 )
pour me faire pardonner
@Ph: joli!!!
Irritation, à coup sûr
PH arrive prems
J’en étais arrivée à la même conclusion.
@Ph: quelle idée douce et rigolote Ph
-> j’ai pas d’âge, je te suis:
http://img855.imageshack.us/img855/114/or6h.jpg
J’ai oublié de mentionner: la torsion a déplacé le lexique vers un abus. Belle démo pour un synonyme maître Capello.
« La politique est une zone de blanchiment de l’irritation » pas mal ça aussi.
Le théorème du Comme par hasard n’aurait pas dénoter.
@Ph: Ce livre, c’est tout un monde . D’ailleurs, il y a beaucoup de monde. Je le termine bientôt.
Oui, il est génial (cf entrée M).
Je ferais mieux de lire Cioran (qui n’est pas dans l’entrée D) mais on va dire que je n’ai pas le temps.
Faire museau, c’est préférable.
Beaucoup d’amis, oui. Hâte de lire tes impressions.
Ah ! voilà Claire ! Bonjour Claire ! je ne connaissais que ton nom, et les louanges sur toi des sitistes informés (parce que je ne voudrais pas dire, mais quand on n’est ni de Paris ni de Nantes, on rame sur ce site). Maintenant je sais que tu es en plus magnifique,et je présume un coeur grand comme ça,à faire la nounou des deux singes de François, qui sont mal élevés comme tout (il a des qualités, François, mais pour l’éducation, zéro).
Continuez bien vos numéros de duettistes, c’est un vrai plaisir pour nous aussi!
@patricia: Ooh merci pour les compliments Patricia !! Mais non ils sont jeunes pas mal élevés, faut laisser la jeunesse s’exprimer 😉 Moi je m’occupe de l’éducation d’Iggy (le petit jaune), Fatima celle de Boubou (le tout poilu)
La mystification est en marche. Romain Gary, le retour. 2017 : François Bégaudeau remporte pour la deuxième fois le prix France-Culture Télérama, sous le pseudonyme de Manu Katché (du jamais vu). Mais il envoie son double Claire Koç qui passe très bien à la télé et qu’on prend volontiers pour François Bégaudeau. Cette vidéo n’est qu’un essai. Juste pour tester l’illusion. Très troublant.
@Jérémy: En vrai je suis sa doublure pieds (ce qui est assez surprenant d’ailleurs)
@CK: ah non, la doublure pieds c’est moi. Qu’on me laisse ça au moins bordel.
@fleur parmi les fleurs: Bon ok, je prends la doublure capillaire
@CK: Très surprenant, mais je le note. Donc du 49.
I have a question: 2 singes production, qu’est ce à dire ? êtes vous devenu producteur de vos perles vidéos ?
et tu participerais au film prochain de donzelli, que tu chéries ( ça rime)fais gaffe on pourrait te croire!
mais « bal de gala à Versailles » , la on comprend que le seul role possible pour toi serait le sans culotte en bonnet frigien culbutant la princesse S…
Claire est ravissante ;elle a une jolie voix; elle a un joli rouge à lèvres;et elle se marre.
« begaudie » et « absurdie » pacsés , y a bon
c’est comme ça que Claire a nommé sa petite structure
bon titre
effectivement mon role rêvé c’est Saint-Just
Je n’ai pas grand chose à dire, rien qui ne saurait faire prendre plus de poids à l’âme humaine. A noter, le carton du fauteuil à cotés du fauteuil, marque représentative des plus grands perfectionnistes de ce monde.
Itw hilarante, sommet d’humour, d’auto- dérision et d’esthétisme.
monica bellucci peut aller se rhabiller !
@Pleutre: Je n’ai pas grand chose à dire, rien qui ne saurait faire prendre plus de poids à l’âme humaine.
ben si, ça, Pleutre 🙂
Hélène, as-tu bien reçu le livre qui te revient?
@François Bégaudeau: oui
pas restée connectée longtemps hier
je me dis qu’ici ce serait pas mal pour peut-être commencer à dire des choses sur ce livre.
quand François me dit qu’il espère que son texte et son perso classés sous W me plairont, je vais directement lire ce texte (quand on dit « n’ayez pas peur », ce n’est pas rassurant, ça contient le mot « peur » ; « j’espère que la lettre W te plaira », je vais voir/lire le chapître « Will »)
« Will » est un texte court (3 pages) et plaisant, petite bio d’un perso nommé William Will, puis Will tout court (juste Will). Will apparait à d’autres moments dans le livre, j’attendrai donc avant de me faire une idée précise sur ce perso. en attendant, la bio m’a amusée, qui passe du coq à l’âne (désolée pour le jeu de mots facile, pas vérifié si un coq apparait dans le livre, je ne crois pas, ça m’étonnerait, trop gaulois, à vérifier quand même)
et ce texte « Will » est d’autant plus plaisant léger qu’il voisine avec le « V » comme « Vie dont je ne vais rien dire, pour le moment, seulement que ce texte a largement contribué à me faire passer une nuit quasi blanche, c’est comme ça, c’est comme ça c’est con (les 5 « c » pour ceux qui connaissent)
@Helene: bonjour collègue-sitiste lectrice, entre autres, :- )
Chez ma libraire de quartier presque préférée (celle où j’avais acheté ta carte-pmu)
j’ai trouvé quelque chose pour tes nuits blanches:
http://img32.imageshack.us/img32/990/7e9k.jpg
.les auteurs? plonk&replonk
…/ et je me souviens qu’on avait conversé sur la page dédiée à des libellules et réfléchit de façon anticipée à will william/…
ça t’a permis de gagner, entre autres, tant mieux
pas lu encore jalousie ;- )
http://www.youtube.com/watch?v=cSWXAv4MgFI
@shash: c’est bien que tu en parles, william will en effet je l’ai chopé sur la page de la libellule, où tu avais posté à propos de l’abécédaire, hop hop : tu te sens volée, petite libellule ?
la nuit blanche, ça ne me réussit pas, complètement hystérique !!
merci pour la tof de la lampe, ça me donne des idées
une tof pour toi, prise hier sur le vif, une battle aquatique (cygnes-mouettes-ragondins), la nature ne se fait pas de politesses : http://www.heberger-image.fr/mes_images.html
(mon fils et moi on soutenait les 3 ragondins contre l’armée de cygnes)
ça fait du bien tes rappels au passé, bons souvenirs, on pourrait continuer à se fabriquer de futurs bons souvenirs
vite fait mal fait, j’ai merdé sur le lien, direction les oubliettes, le lien précédent ;
la tof : http://www.heberger-image.fr/images/70134_IMG_1305.jpg.html
@Helene: je me sens plutôt voler Helene, en particulier depuis que j’ai touché et ouvert le dernier ouvrage de François,
j’y mets le nez délicatement, j’apprends, et espère bien le faire durer jusqu’à début février, façon calendrier de l’avant oui
un calendrier de l’avant deuxième lecture
Et qui parmi les impolis a remporté le bout de brioche dismoi?
J’ai récemment un peu rangé mes tofs: en voici une classée à H dans mon dossier dernier séjour auprès de freddie mercury
http://img716.imageshack.us/img716/928/i52k.jpg
c’était pas during les soldes mais en november
tu connais?
@shash:tu y mets le nez, mais pas que, la bouche aussi (eh les Parisiennes !!)°
faire durer le livre pour le faire durer, peut-être pas, mais avancer tranquillement, oui, moi aussi.
j’en suis à Deleuze.
finalement c’était l’unique indice donné par François, non ? l’itw c’était des peaux de banane (le livre électronique, la caravane, la francophonie…) et je me suis un peu banané.
à D comme Deleuze, j’ai pensé à l’abécédaire de Deleuze (trop fort), que je n’ai pas lu (donc vite stoppée dans la comparaison) et à l’abécédaire de François et je commence à penser à comment François a abordé et traité le genre/exercice de l’abécédaire et à me dire que François s’est emparé du genre (le cadre) et lui a fait quelques entorses (ou torsions)pour lui donner au final une forme originale.
d’abord François a bousculé un peu l’ordre alphabétique, a répété certaines lettres (je ne spoile pas). la démarche ne me surprend pas, ça va un peu de soi pour un libertaire de s’autoriser à désordonner l’ordre établi, ici celui de l’alphabet (une convention, un truc bête, comme expliqué dans la lettre A), ça va aussi un peu de soi dans le domaine de la création, ici littéraire.
ce qui est intéressant aussi, c’est le traitement lui-même de l’abécédaire, par définition un ensemble de lettres séparées, une lettre-un texte, on s’attend à un abécédaire de lettres et de textes accolés, reliés entre elles-eux par le seul enchaînement alphabétique, par une convention. ici, on n’a pas des morceaux fragmentés mais du texte relié à du texte par de jolies transitions ou des ponts de toutes sortes (texte C et texte W) pour former un texte global articulé.
arrêtée à la lettre D je n’ai pas une meilleure vision de la structure précise du livre pour le moment
E comme escargot
@Helene: Parc’qu’ici une chose promise est chose promise,
et qu’on se l’aie, l’ai? l’a? un peu promis, je reviens vers toi après J
– On vous écoute.
– Alors: le j, J comme Jouissance
– Parfois c’est drôle, rarement; là par exemple tout d’suite, vous ne l’êtes pas. On vous écoute, à propos de votre lecture du j, J comme Jalousie Shasheer
ce serait quoi? un peu comme un devenir de lectrice obèse que la privation de choucroute de François exciterait maintenant plus qu’une ingestion boulimique de lui?
Dans l’abécédaire de François Begaudeau, j’ai un peu opté pour la navigation à vue, avec en tête parfois quand même un peu de begaudeau.info comme balise.
. Dans l’entrée J, avec j comme jouer juste aussi oui, ça goûte bon de retrouver sa mythique Julie et ma déglutition est pas trop pénible devant l’image du voilage parjure – ah non, c’est la porte qu’est parjure – le fameux voilage derrière lequel l’homme étreint le prunier que ne sera plus Julie.
J’y aime l’insert dialogue un peu running gag – cf. aussi celui qu’a exergué anne-laure à propos de l’âme dans ses bonnes lignes en une du dismoi – :
Oui.
Non.
Pourquoi?
Y a plus de scarole?
Ici, ça fait sonner poétique, précis mais poétique aussi, le mot scarole qui désignerait pourtant une salade de culture facile – quelle salade cette scarole j’te jure! –
Dans le J, j’y aime aussi la vrille-écriture missile de la p.98 qui s’échoue vla calmée, via un hasardeux réaiguillage libidinal, sur la voie du consentir.
Ce temps pris de nouveau dans l’entrée J à penser l’Autre, la non propriété n’est certes pas le plus déboussolant pour l’instant, il m’a cependant permis d’y singer un moment une planche, planche sur eau de mer d’huile méditerranéenne, et de me requinquer ainsi, juste avant de mettre cap sur Kundera;
ps: bien vu cette édition en papier waterproof :- D
@shash: oui la lettre J était incontournable pour nous puisqu’on avait parié toutes les deux sur « Jouissance » au moment du lancer de dés le concours. cela dit, on n’avait pas faux, j’ai trouvé le mot « jouissance » dans le texte. oui c’est facile, c’est un peu comme le mot « vie », s’il n’apparait pas dans 251 pages écrites par François, il y a problème, falsification, François ne serait plus le vrai François
moi j’ai été assez studieuse pour le coup, page après page, jusqu’à Iphigénie la copine à Phèdre. bien d’accord avec l’idée du corps champ magnétique soumis à multiples interférences. pris l’idée de l’humour comme une forme d’intelligence, qui fait l’effort de la concision et de l’anticipation. bien apprécié la réflexion approfondie sur l’art. et aussi la façon de faire émerger ces idées autour d’une table, d’un repas et de ses convives. et je vois plus précisément qui est wiliam will.
j’aime bien l’idée d’avancer et d’échanger avec toi shash au fur et à mesure de la lecture, comme une petite balade à vélo et on partagerait ce qu’on a vu chacune, trucs en commune, trucs différents
@Helene: Et on pourra pisser des posts ici, dans cet espace-coloc chez François, si notre converse en bicyclette prend des allures de bienv’nue chez les chties?
parc’que si c’est à la Queen, faut penser à un budget changement de selles ;- )
. Bon, ok pour y aller comme ça ma mie: je dois cependant te prévenir que je viens de piquer une petite danseuse – ouch comme ça rafraîchit – et me suis peut-être momentanément un peu échappée façon style-genre tranche napolitaine sur un KLM;
Ce matin, je pose donc un peu mon tout chez Begaudeau, j’en espère du bien :- )
– A propos de pause, as-tu récemment posé une ou des questions à François? Si oui, t’a-t-il répondu?
Car j’ai relu ma récente dernière dans son dismoi, ne la trouve pas particulièrement out of ici, et ça s’passe comme si il l’a pas calculé; mon mail doit être reconnu comme spam dans sa boîte et mes posts avec.
Tant pis pour lui.
Depuis notre dernier échange, je me suis lovée dans son K, notamment dans ses lignes sur la pulsation, le questionnement sur le punk, le rock, pratiqué et chéri par lui. C’est maintenant plus clair encore et ça s’ajoute aux pages dédiées dans ses 2 singes, ça conforte.
Tu parlais un peu de structure de l’abécédaire l’autre jour: dans la triplette des lettres parcourues hier et ci-dessus citées, c par exemple pas mal le passage du K au L, ça emmène un peu le lecteur, comme en lui tenant la main pour passer le gué mais pas que,
François aurait-il répondu à la commande par un romabcédaire? En hommage aux roms? aux lampadaires? à Philémon?
J’ai récemment animé un temps de 90 minutes – comme précisé sur la dernière royale paye qui honorait quatre mois de boulot – avec mon public; L’objet? Philemon et le naufragé du A.
Je continue dans l’absurde, m’obstine un peu et suis parfois sacrément ballottée par l’attachement à une certaine normaréalité chez les enfants.
Heureusement – pour ma fierté? – quelques-unes et uns identifient avec moi des possibles puits dans la salle, sur le mobilier, dans leurs mains assemblées en porte voix et, avec Anatole, on s’inquiète et appelle Philémon.
. Et toi? Identifies-tu le vieux livre mais quand même de la p.120 du L qui dit que …/ les artistes n’avaient ni compte en banque, ni deniers. Qu’ils vivaient d’amour et de Muse et se privaient de coiffeur pour acheter des Gitanes en buvant de la Suze dans les cafés de Montparnasse./…?
Quant aux pages classées à M, elles méritent à elles seules qu’on fasse ses preuves de lecture, pour attirer un peu l’attention de la mère de Gus mais aussi pour savourer, après l’avoir gobé puis ponctué d’un léché de doigt, la construction de la phrase de conclusion de cette lettre-chapître.
C’est Pierre de Ronsard qui a accompagné François dans son repassage là non?
à + Helene,
c’était quoi la question?
@shash: Et on pourra pisser des posts ici, dans cet espace-coloc chez François, si notre converse en bicyclette prend des allures de bienv’nue chez les chties?:-D
je ne sais pas pour tes posts questions à François restés orphelins. je vois bien comment tu peux être i-rritée. un conseil peut-être, de Françoise ma collègue, qu’elle tient de son frère gendarme : un problème, une solution. peut-être la gendarmerie nationale peut t’aider
@Helene: marrant ce point de vue gendarmerie nationale; non habitante de la province – ouais j’habite Paris, ça te défrise les poils des seins? – si je suis soumise à une situation que je juge extrême, je penserais plus volontiers commissariat et pas gendarmerie;
peut-être aussi parc’que (cf. preuve récente encore depuis qu’on sait que tous les François, même si pas si bogoss que ça sont des queutards) les gendarmes y sont souvent présents dans la capitale qu’en cas de coup dur
/ en didascalie: ici, rire à la satanas ;- ) /
par exemple en ce moment, autour de l’élysée où ce serait plutôt tendu du slip
perso, je lui trouve plus de charme à notre président depuis quelques jours.
C’est un sacré prénom de libertaire quand même François.
Pour les posts orphelins, au final g choisi de hong sang-sooer: pour répondre à la question de notre hôte
faudrait que je m’en souvienne, ou que je me tape les what milliards de posts récents identifiés shasheer-the one-the real- the unique sur la page encore en une de son dismoi..
Comme j’ai autant la flemme que lui de lire cette page sur son site, on dira que:
pas de problème, pas de solution.
Tout est bien,
Et puis iaura bien quelqu’un qui, sous une autre forme, la posera à son tour cette question, j’ai top confiance en la récupe en général, quelle qu’en soit la nature et suis assez collective sur ce coup là.
– Peux pas avoir que des défauts non plus si?
Sinon, une nuit blanche se profile pour oim, je pense en finir avec l’abécédaire de François,
à bientôt donc,
@Helene: bonjour, cette night fut grise, pas assez blanche pour se dire surveillée dans son entier, pas assez noire pour que les paupières se plaignent d’avoir été collées: que de la gueule shasheer.
Ma nuit grise a pour résultat le gavage d’un trait de sept lettres du calendrier – et quelles lettres! – celles de mes Nantissement OPRA Pacte d’actionnaires Quick ratio RAROC Stochastique Titrisation.
Ce gros tiers d’alphabet, c’est comme un tube de begaudeau concentré; jadis, ceux de chez nestlé, je les étranglais avec un esprit si criminel que, comme appris au banquet du 25 décembre de l’an dernier, mon frère en fut traumatisé.
A l’inverse de ce que lui fit l’altération du regard sur moi de mes neveux préférés, une fois ce secret divulgué: il était grand temps de sensibiliser la tablée à la protection des tubes de lait concentré, grand temps que le mythe de leur tante un peu d’amérique se réajuste à la réalité, la vraie.
Cette nuit, je suis retombée – aïe ouille – sur la technique du passage de gué, de pont d’une lettre à l’autre – je te laisse voir lesquelles – et puis sur, mais comment bien écrire l’effet des pages du R, de l’autre terme que ressentiment? avec un waow?
– Il y a aussi vla des 2 singes dans cet abécédaire non? j’en ai un peu l’impression, un peu comme dans une version light du-dit parfois, d’autres travaux de François aussi – mais pas façon aspartame hein! –
C’est plutôt que parfois, je crois trouver comme des reprises de lui, de ces thèmes qui le font penser, reprises qui pourront être douces pour qui, lecteur, croit les reconnaître mais aussi pour qui, lecteur, les découvre.
Et si françois sur ce coup-là, c’était un putain de négrier? Et si pour produire son d’âne à zèbre, François avait exploité ses plus fins connaisseurs? Et si shasheer, t’arrêtais un peu de dire des conneries?
Helene, j’ai glissé mon signet sur une feuille paginée avec un chiffre divisible par 11 et titrée avec l’aide de mon daron (cf une des blagues produites sur de longs kilomètres avalés derrière un transporteur dont le nom nous permît à tous d’oser postuler au théâtre des deux ânes)
bonne journée,
@shash: salut shash,
« Il y a aussi vla des 2 singes dans cet abécédaire non? j’en ai un peu l’impression, un peu comme dans une version light du-dit parfois, d’autres travaux de François aussi – mais pas façon aspartame hein! –
C’est plutôt que parfois, je crois trouver comme des reprises de lui, de ces thèmes qui le font penser, reprises qui pourront être douces pour qui, lecteur, croit les reconnaître mais aussi pour qui, lecteur, les découvre. »
même sentiment
je crois que le livre est parsemé d’allusions, diverses, livres, films, musique, idées déjà énoncées, moments de vie, personnages publics etc.
saisir les allusions c’est un plaisir, ne pas les saisir ne fait pas mal puiqu’on ne sait même pas qu’on loupe quelque chose
je ne suis pas allée sur les liens (le pdg janvier 2011 qui passe du côté des grévistes ; le livre ancien dont tu me parlais, j’ai plutôt pensé au tube d’Aznavour « la bohême » même si c’était complètement à côté, Montmartre au lieu de Montparnasse etc ; les jumeaux de Saône et Loire)
j’aime bien ce train d’avance que tu as sur moi (déjà à R):-)
j’aime bien le bruit d’interrupteur sur off pour l’éclairage après que la lumière enfin fût,